Le Club Bootstrap fête ses un an et célèbre les entrepreneurs convaincus que les licornes peuvent être libres, rentables et durables

Le Club Bootstrap fête ses un an et célèbre les entrepreneurs convaincus que les licornes peuvent être libres, rentables et durables
Parce que les levées de fonds, c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique

Co-créé par Caroline Pailloux (CEO et cofondatrice de Ignition Program) et Matthieu Laulan (ex Head of International chez Ignition Program & associé chez Ignition Program) le Club Bootstrap est né en 2021 du constat que la croissance est compatible avec la quête de liberté et de leadership responsable, durable et humain.
Un an après sa création, le Club Bootstrap compte 70 entrepreneur.e.s de 20 à 500 salariés qui refusent la perfusion financière extérieure et la croissance accélérée comme une fin en soi. Il promeut cette voie du capitalisme responsable et souhaite, à horizon 5 ans, que la majorité des jeunes entrepreneurs innovants la choisissent. Le Club ouvre aujourd’hui ses portes à une nouvelle promotion de femmes et d’hommes Bootstrappeurs.

Pour Matthieu Laulan, co-fondateur du Club Bootstrap : “Aujourd’hui, si vous faites 10 millions de chiffre d’affaires mais que vous n’avez pas levé de fonds, on ne parlera jamais de vous. Le Club Bootstrap a été créé pour inverser cette dynamique, connecter et mettre en avant les entrepreneurs qui pratiquent un modèle d’entrepreneuriat différent, plus libre et humainement durable.”

Accompagner les entrepreneurs ambitieux à adopter une trajectoire libre et responsable
Le Club Bootstrap réunit un collectif qui souhaite transformer la mesure du succès dans l’écosystème européen pour y intégrer l’impact sociétal et humain. Un collectif composé d’entrepreneurs ambitieux, convaincus que la croissance est compatible avec leur quête de liberté (en étant rentable pour ne pas être dépendant et contraint par les actionnaires) et d’humanisme (en proposant un cadre de travail épanouissant et bienveillant et en respectant ses parties prenantes). Le Club veut promouvoir une autre figure de l’entrepreneuriat, en transition avec les codes parfois caricaturaux de la startup nation. Le Club Bootstrap s’inscrit dans un mouvement plus global de start-ups qui refusent la systématisation de la dépendance financière extérieure et préfèrent bâtir des succès rentables.

“Sans condamner la levée de fonds comme le mal absolu, pour nous, le recours systématique à ce type de financement pose question. Il met à mal une économie déjà fragile, où le château de cartes s’écroule au premier coup de vent du marché – comme en ce moment – et au sein de laquelle les entrepreneurs se crament avec leurs équipes », ajoute Matthieu Laulan.

Pour Alexandre Bonetti, Fondateur de Simplébo et Bootstrappeur : “J’ai créé Simplébo pour être libre de choisir mes collègues, libre de décider de la stratégie, libre de faire des investissements long-termistes (comme l’hyper-satisfaction clients et salariés). Bootstrapper permet de garder cette liberté, car cela nous permet de lever des fonds en étant en position de force face aux investisseurs, et donc de choisir librement nos conditions, d’imposer notre liberté et notre stratégie si cela arrive.”

Pour Gilles Satgé, président de Lucca et Bootstrappeur : “À vrai dire, il y a 20 ans, à la création de Lucca j’ai essayé de lever des fonds. Je n’ai pas réussi à convaincre des investisseurs, et j’ai donc fait avec les moyens du bord. Avec le recul, je me rends compte que cela a été une chance. La société a certes grossi moins vite, mais cela m’a donné le temps d’apprendre mon métier de concepteur de logiciel, et aussi de savoir maintenant très bien gérer ma trésorerie. Ensuite, je me suis convaincu de faire une levée de fonds quand j’ai pris conscience que pour « gagner le championnat », il me fallait un budget comparable à celui des équipes du haut du tableau, et j’ai obtenu un bien meilleur deal que si j’avais levé au démarrage.”

La course à la levée de fonds est un risque majeur pour la viabilité des entreprises innovantes… et le plaisir d’entreprendre
Son recours systématique en début de course est, selon les Bootstrappeurs, un risque majeur pour le business : defocus pendant le roadshow, pression intense, mauvais deals avec les VC’s (liquid préf, gros % lâché etc)… D’autant plus lorsque l’on voit que les fonds d’investissement parient souvent sur seulement 20-30% de survie à 5 ans (le fameux pareto)… Courir après les levées de fonds au démarrage de son activité, c’est donc prendre le risque, non seulement de perdre de sa liberté, mais aussi de perdre son “art” et de ne plus se focaliser sur ce qui fait le succès des entrepreneurs : faire beaucoup avec peu pour développer son business et son produit… et profiter du voyage.

“Accélérer en liberté, c’est pouvoir acheter ses locaux, construire une belle culture, prendre un break si besoin. C’est pouvoir faire des erreurs sans se faire sortir par ses fonds. Pivoter. Itérer. C’est créer un service et un produit super solide car il faut être rentable. En somme, c’est profiter de son aventure entrepreneuriale plutôt que de courir éperdument après des objectifs de valorisation dénués de sens, via la course à la levée. C’est ainsi que nous pourrons créer des fleurons qui durent en France et une économie plus saine, solide voire heureuse” précise Matthieu Laulan.

Une ambition : créer le premier réseau de dirigeants libres et humanistes
La mission du Club Bootstrap est donc de créer un mouvement d’entrepreneurs qui s’entraident et se tirent vers le haut autour de ces principes. A travers des moments d’échange et de partage légers et grandissants : dîners, séminaires, ateliers, masterclass. Le tout pour mieux les outiller face à leurs responsabilités, et miser sur l’échange et le contact pour éclairer le choix de croissance des entrepreneuses et entrepreneurs

Pour Caroline Pailloux, CEO d’Ignition Program : “Une autre écriture du succès est possible, et même souhaitable. Certains business très innovants ne pourront certes pas éclore sans investisseurs, mais quantité d’autres peuvent être rentables, sans recourir à la levée de fonds. Car cette course effrénée ne se fait pas sans casse humaine : quand la success story est avant tout financière, ce sont les salariés et les clients qui en font les frais. On ne peut bâtir l’économie de demain sur une obligation démesurée de résultats et sur un salarié jetable. Ce n’est pas un modèle durable. Si la fin justifie les moyens alors qui justifiera la fin ? »

A horizon 5 ans, le Club souhaite qu’il n’y ait pas que les licornes qui comptent et invite les jeunes entreprises innovantes (pas uniquement les entreprises de la Tech) à rejoindre ce modèle de croissance responsable et plus libre. In fine, il veut permettre à ces femmes et à ces hommes de changer le visage de l’entrepreneuriat en France.

A l’heure de la sobriété économique, le Club Bootstrap lance aujourd’hui un appel à toutes les startups ambitieuses qui se reconnaissent dans ce modèle à le rejoindre. Trois mots d’ordre : venir libres, humanistes et rentables !

A propos du Club Bootstrap
Co-créé par Caroline Pailloux, CEO et cofondatrice de Ignition Program et Matthieu Laulan (ex Head of International chez Ignition Program) le Club Bootstrap est né en 2021 du constat qu’il n’y a pas que les licornes dans la vie et que la croissance est compatible avec la quête de liberté et de leadership responsable et humain.

En ouvrant la voie à une nouvelle ère de capitalisme responsable et durable, le Club présente une autre figure de l’entrepreneuriat, en transition avec les codes parfois caricaturaux de la startup nation et s’inscrit dans un mouvement plus global de startups qui refusent désormais la perfusion financière extérieure et la croissance accélérée comme une fin en soi.
Le collectif, qui réunit près de 70 entrepreneurs prestigieux (tels que Matthieu Stefani de Cosavostra, Alexandre Bonetti de Simplebo, Leslie Garçon de Weem, Jean-Louis Bénard de Sociabble (ex Brainsonic), Gilles Satgé de Lucca, Garance Yverneau de Garance&moi, ou encore Théo Lion de Coudac), souhaite transformer la mesure du succès des startups dans l’écosystème européen pour y intégrer l’impact sociétal et humain.

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Stéphane de StorizBorn